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Boxe d’Okinawa ou Juku Karate Jutsu,

ancêtre du MMA, affilié à la Fédération Française de Karaté,

synthèse de deux enseignements :

l’OKINAWA TE de maitre MOTOBU Choki

et le KARATE JITSU WADO « ancien », qu'enseignait Maître HIRONORI OHTSUKA

Le Juku Karate Jutsu est une discipline reconnue d’État par la Fédération Française de Karaté. Elle est sanctionnée de grades (dan) d’État ouvrant droit à des titres d'enseignants d’État.

L’OKINAWA TE de maitre MOTOBU Choki

Son père, Motobu Chōshin (Motobu Aji Chōsin) était le descendant d'un des 6 fils du premier roi d'Okinawa Shō Shitsu (1629-1668), du nom de Shō Kōshin, connu comme Prince Motobu Chōhei (1655-1687).

Chōki était le 3e fils de Motobu Udun ("Motobu Palace"), l'une des branches cadettes de la famille royale d'Okinawa. Comme dernier de 3 enfants, Chōki Motobu n'était pas destiné à être formé au "Te" familial. Malgré (ou à cause de) cela, très attiré par l'art martial, il a passé la majorité de sa jeunesse à s'entraîner tout seul, passant des heures à frapper le makiwara, et à soulever de lourdes pierres, pour se renforcer. Il était si agile qu'on le surnommait "Motobu no Saru" (Motobu le singe).

Il a commencé la pratique de l’Okinawa te sous la férule de Sōkon Matsumura, avec Itosu Ankō, et s'est aussi entraîné chez Sakuma Pechin et chez Kōsaku Matsumora (maître de "Tomari-Te").

Il était connu pour être violent et bagarreur, n'hésitant pas à provoquer des bagarres de rue dans les "quartiers chauds". Ses différents maîtres n'appréciaient pas cette attitude, mais se sentaient obligés de la tolérer du fait de ses origines royales.

Le KARATE JITSU WADO « ancien », qu'enseignait Maître HIRONORI OHTSUKA

Hironori Ohtsuka (ou « Otsuka ») naît le 1er juin 1892 à Shimodaté-City dans la préfecture d’Ibaragi.

Dès son plus jeune âge, il aborde l’étude du Ju Jutsu sous la direction de son oncle Chojiro Ebashi, et de son père, le docteur Tokujiro Otsuka. Par la suite, il devint le disciple de Shinsaburo Nakayama, le troisième grand maître de l’école Shindō Yōshin Ryū de Ju Jutsu (créée en 1864 par Matsuoka Katsunosuke). L’enseignement de la Shindo Yoshin Ryu repose sur le principe de l’harmonie des mouvements du corps avec les mouvements de la nature. L’école enseigne également certaines techniques de percussions désignées sous l’appellation de Ju Jutsu Kenpo.

En 1912 et 1917, Otsuka effectue des études de commerce à l’université de Waseda. Il étudie aussi la médecine traditionnelle japonaise. En 1917, il entre à la banque Kawazaki et il semble que, dès cette époque, il envisage de consacrer sa vie aux arts martiaux.

En 1921, Nakayama lui décerne le certificat de maîtrise générale (Menkyo Kaiden) de la Shindo Yoshin Ryu et le désigne comme successeur officiel et quatrième grand maître de l’école.

En 1922, il rencontre Gichin Funakoshi, fondateur du Shotokan Karatedo, à Tokyo. Sous sa direction, il progresse rapidement dans ce nouvel art et devient son assistant trois ans plus tard. Fort de ses connaissances en Ju Jutsu et en médecine traditionnelle, Otsuka commence à modifier les techniques qui lui sont transmises.

Okinawate
KarateJitsu
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Dans le cadre de ses recherches, il côtoie le maître japonais Yasuhiro Konishi (fondateur du Karaté Shindo Shizen Ryu et expert de Kendo) et les maîtres okinawaiens Kenwa Mabuni (fondateur du Shito Ryu) et Choki Motobu.

Il met au point une série d’exercices inspirés du Ju Jutsu, du Kendo et du Karaté Motobu, qu’il nomme Yaku Soku Gumité (séquences pré-arrangées d’attaques et de défenses qui se pratiquent à deux). En 1934, la rupture avec Funakoshi est effective. Le 1er avril 1939, Me Otsuka fonde son propre dojo à Tokyo, le Dai Nippon Budoku Kai.

Hironori Otsuka s’éteint à 90 ans le 29 janvier 1982, laissant à son deuxième fils Jiro OTSUKA (celui ci a repris depuis le prénom de son père) le soin de continuer la diffusion du Karaté Wado Ryu à travers le Monde.

Il avait intégré les techniques de combat libre de l’Okinawa Te à sa maîtrise du JU-JUTSU.

  

L'enseignement du JUKU KARATE JUTSU comprend :

  • le combat libre à mains nues (boxes de pieds et poings, projections, clefs, étranglements, contrôles) ;

  • l’étude du du KOBU-DO : bâton long (BO), bâton court (TAMBO), bâtons à poignée latérale (TONFA) , pique à trois dents (SAI), fléau(NUNCHAKU) ;

  • ainsi que l’étude des défenses à mains nues contre un opposant utilisant ces armes ou les défenses avec une arme de base contre un opposant détenant également une arme.

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